Avec le cancer de la prostate, du sein et du côlon-rectum, celui du poumon est l’un des quatre cancers les plus répandus en France. Et pour le dépister il y a jusqu’à aujourd’hui deux procédés : la biopsie et l’imagerie médicale. On ne parle pas ici de l’usage d’une sonde échographique mais du scanner… Ca, c’était «jusqu’à aujourd’hui». En effet un groupe de médecins du CHU de Nice a mené une étude. Celle-ci tente à prouver qu’une simple prise de sang serait plus efficace dans le dépistage du cancer du poumon. Plus efficace que quoi au juste ? Que l’imagerie médicale ! C’est une révolution. Alors forcément au sein de notre laboratoire nous avons voulu en savoir plus. Avant la première réparation de sonde échographique du jour, nous devons mener l’enquête !
Détection tardive
«Le but est de détecter le plus tôt possible les cancers du poumon qui sont silencieux» explique le professeur Charles Hugo-Marquette. Il ajoute que traitée tôt, on peut guérir cette maladie, alors que traitée tard, c’est beaucoup plus difficile
. Voilà pour l’intention… Comme il le souligne lui même, le scanner est une source «considérable» de faux positifs. Forcément cela inquiète pour rien les patients.
L’objectif est de détecter via cette prise de sang des cellules tumorales que la tumeur cancéreuse aurait libéré dans le flux sanguin. Pour l’instant l’étude est en phase de test et il faut encore 500 patients volontaires pour la finaliser : affaire à suivre !