Une sonde échographique transœsophagienne comme nous l’avons vu précédemment sert à réaliser une échographie du muscle cardiaque. Jusque là, rien de révolutionnaire… D’autant qu’utiliser une sonde échographique transoesophagienne permet de poser un diagnostic sans aller au-delà. Ce qui nous amène à vous poser cette question : connaissez-vous les symptômes de la crise cardiaque ? Chez la femme plus précisément.
Le saviez-vous ?
Si les symptômes d’une crise cardiaque chez un homme sont relativement assez connus. Une douleur thoracique aiguë par exemple. En revanche, chez la femme et aussi étonnant que cela puisse paraître, ces mêmes symptômes de crise cardiaque sont tout autres. En effet chez une femme, cette douleur si typique chez un homme peut être totalement absente lors d’une crise cardiaque.
Symptômes chez une femme
Mais alors, si les symptômes sont différents chez un homme de chez une femme, à quoi faut-il faire attention pour madame ? Chez une femme les symptômes qui doivent alerter sont une sensation d’épuisement, d’un essoufflement à l’effort et des nausées qui durent souvent plus de 5 minutes et ne disparaissent pas au repos.
Clip de sensibilisation
Pour l’instant, malheureusement, trop peu de personnes sont au courant qu’une crise cardiaque chez une femme peut avoir lieu sans douleur. Du coup cela a donné l’idée à la Fédération française de cardiologie -FFC- de réaliser un clip de sensibilisation. Vous n’y verrez pas de sonde échographique transoesophagienne, mais des actrices passant un casting. En voix off, la directrice de casting leur demande successivement de mimer une demande en mariage, une séparation, un orgasme. Jusque là tout va bien. Mais lorsqu’il s’agit de feindre une attaque cardiaque, rien ne va plus. En effet aucune des actrices du clip ne sait que si elles ont un jour une véritable attaque cardiaque, il y a de grandes chances pour que cela ne se passe pas comme elles l’ont joué. Et c’est justement ce que veut pointer la FFC.
Cette ignorance a des conséquences. «Ces symptômes atypiques contribuent à une prise en charge trop tardive des femmes lors d’un infarctus» selon le Professeur Claire Mounier-Vehier, cardiologue et présidente de la FFC.