En tant que professionnel de santé, il vous arrive parfois de prescrire à vos patients une échographie transoesophagienne ? Aujourd’hui, PRS France -laboratoire spécialisé en réparation de sonde ETO- vous donne quelques conseils à transmettre à vos patients afin de se préparer au mieux à cet examen.
Avant l’examen
Etre à jeun est une obligation. Il ne faut donc pas boire, ni manger dans les six heures précédent l’examen. Fumer est également interdit : les émanations peuvent empêcher une bonne clarté de l’écran de l’échographe.
Si vous suivez un traitement qui nécessite de prendre des médicaments avec de l’eau, il vous faudra obtenir une autorisation. Vous devez également signaler toutes difficultés respiratoires, de déglutition ou allergies à des médicaments.
Enfin, pensez à retirer vos prothèses dentaires.
Après l’examen
S’il y a des consignes à savoir avant de passer sous l’oeil acéré d’une sonde ETO… Il y en a aussi d’autres à connaître pour “l’après”. Elles demandent même une certaine organisation.
Après une courte surveillance d’une heure, vous êtes autorisé à rentrer chez vous. Mais vous devrez rester encore à jeun pendant deux heures. Là encore, interdiction de manger, boire ou fumer… Et sauf autorisation, vous n’êtes pas autorisé à prendre des médicaments.
Enfin, au cours des huit heures suivant la fin de l’examen vous ne pouvez pas conduire, ni même avoir une activité qui demande une attention précise. En clair, reposez-vous !
Des effets secondaires ?
Si l’introduction d’une sonde ETO peut être désagréable. Les effets secondaires d’un tel examen sont en revanche très rares et bénins. Il peut s’agir de petites lésions de la muqueuse du pharynx ou de l’œsophage, de spasmes du larynx ou des troubles du rythme cardiaque qui disparaissent spontanément dès la fin de l’examen.
Pour les plus angoissés, sachez que le risque de perforation est extrêmement rare. Il est question d’1 examen sur 10 000.