Quand il est question d’imagerie médicale, une IRM est un examen souvent redouté par les patients. Surtout lorsque le dit patient est un enfant. Cela peut aussi être un stress pour le professionnel de santé car lors d’une IRM, le dit patient doit rester immobile. Difficile de faire respecter cela à un enfant… et c’est mission impossible pour un bébé. Bref, c’est bien plus compliqué que de se faire examiner via une sonde échographique. Mais il semblerait qu’une solution soit en cours de développement. Explications.
Le projet “stap”
A l’origine, il y a le projet franco-brésilien stap. Celui-ci vise à mettre au point “des modélisations mathématiques et des algorithmes d’analyse d’IRM” pour les enfants. Mais au-delà de l’immobilité du patient que requiert une IRM, il y a un autre point qui pose problème. En effet, le cerveau d’un enfant est en pleine construction. Ainsi, celui-ci, est différent de l’adulte et “la matière blanche n’est pas encore entièrement myélinisée“. C’est un réel soucis car les IRM d’aujourd’hui sont calibrées pour les adultes… Comme l’explique Isabelle Bloch membre du projet stap : “Les résolutions sont donc moindres, car les coupes sont plus épaisses”.
Le projet stap souhaite répondre à un besoin précis : “la conception d’outils de traitement et d’interprétation d’images pour les enfants en bas-âge, les nouveau-né et les prématurés” précise Isabelle Bloch.
Un projet d’envergure
Stap est soutenu par l’agence nationale de la recherche, la FAPESP, les universités de Sao-Paulo et Paris, l’hôpital Bicêtre et Télécom ParisTech. Lancé en janvier dernier, ce projet “international et pluridisciplinaire” se déroulera sur quatre ans.
Vous voulez en savoir plus ? Notre laboratoire de réparation de sonde échographique vous recommande alors vivement cet article qui présente le projet stap dans les moindre détails.
L’IRM en France
Pour rappel, le délai d’attente moyen en France est de 34,1 jours en 2017. Ce chiffre a augmenté de 3,5 jours par rapport à 2016. Soit 11,4% en seulement un an. Un délai trop long. En effet l’objectif du Plan Cancer 2014/2019 est de réduire ce temps à 20 jours.