En mars 2019, le Ministère des Solidarités et de la Santé réactualise, à travers un rapport, les normes de désinfection des sondes ETO et endocavitaires. Depuis, ces sondes doivent être désinfectées après chaque examen. Dans ce même rapport, le Ministère présente deux types de procédés de désinfection. La désinfection automatisée et la désinfection non automatique. Dans un premier article, PRS France vous présente les avantages de la désinfection automatisée. Aujourd’hui, nous vous expliquons pourquoi les procédés de désinfection non automatiques sont moins fiables.
Les procédés de désinfection non automatiques
Avec cette seconde méthode, les sondes ETO et endocavitaires sont souvent immergées dans des bacs avec des produits désinfectants. Malheureusement cela pose deux problèmes.
Le temps d’exposition
Respecter la durée du trempage est en effet essentiel. Ainsi il peut être trop court. Les sondes ETO ne sont alors pas complètement nettoyées (dans ce cas le désinfectant ne sera pas totalement efficace) et désinfectées. Mais la durée du trempage peut aussi être trop longue. Ce qui expose les sondes ETO à d’autres risques. Les produits détergents et désinfectants peuvent alors corroder les sondes ETO et s’y introduire. En conséquence cela peut donc gravement nuire au bon fonctionnement de l’appareil. Cela peut aussi aller jusqu’à rendre la sonde inutilisable… Voire irréparable.
Le rinçage
L’autre point litigieux de ces procédés non automatiques concerne le rinçage. Le rapport du Ministère des Solidarités et de la Santé précise que : “la phase de rinçage est ici capitale pour éviter la présence de résidus de produits désinfectants qui pourraient avoir une toxicité potentielle pour les patients“. Il ne faudrait pas que le remède soit pire que le mal.
Des problèmes visibles et invisibles
Sur 20 à 25% des sondes en France
Comme évoqué plus haut, la corrosion due à ces produits désinfectants peut provoquer des dégâts importants sur vos sondes ETO et endocavitaires. Mais le saviez-vous ? Nous l’expliquons sur notre site : “l’ensemble des études sur les parcs de sondes échographiques au sein de l’hôpital indique que de 20 à 25% de vos sondes ont des problèmes visibles ou invisibles. Ce pourcentage très élevé a des conséquences importantes sur les coûts de maintenance de vos sondes échographiques mais aussi sur la qualité du diagnostic attendu. En effet, quelques cristaux cassés par exemple dans une sonde d’échographie entraine une perte de définition, un manque de puissance en profondeur et une dégradation des spectres doppler. Toutes ces insuffisances sont nuisibles à la qualité globale du diagnostic apporté au patient et ne se voient pas forcément immédiatement“.
Facteur aggravant
Ainsi les procédés de désinfection non automatiques pourraient augmenter ce pourcentage et aggraver l’état du parc français des sondes ETO et endocavitaires.
Audit et Laveur-Désinfecteur
C’est pour ces raisons que PRS France réalise depuis sa création des audits de parc afin de détecter ces fameuses anomalies visibles ou non visibles. Mieux, nous commercialisons depuis septembre 2019 des laveurs-désinfecteurs conforment aux recommandations rapport du Ministère. Une solution de désinfection automatisée !
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