La semaine dernière sur notre blog, nous vous présentions le premier congrès d’échographie en médecine générale (CEMG). Celui-ci a eu lieu il y a seulement quelques jours, les 12, 13 et 14 janvier. Aujourd’hui, notre laboratoire de réparation de sondes échographiques élève le débat. En effet ce premier congrès soulève une question autour de l’échographie. Déjà les acteurs du secteur prennent position… Et forcément tous ne sont pas d’accord.
Les sondes échographiques chez les médecins
La question est bien celle là ! Les sondes échographiques doivent-elles arriver dans le cabinet des médecins généralistes ou non ? Pour Jean-Marie Bourgeois, généraliste à Nîmes et à l’origine du CEMG, la réponse est clairement oui. Rappelons qu’en France, le taux de médecins ayant des sondes échographiques et de seulement 5%… Alors qu’il est de 50% en Allemagne.
Les opposants, eux, pensent que cela représente une concurrence pour les radiologues. Jean-Marie Bourgeois, au contraire, crois que cela les aidera dans leur métier afin de se “concentrer sur les cas les plus difficiles“. Il va même plus loin dans son cheminement en précisant que : “l’échographie devrait être dispensée pendant la formation initiale des médecins“.
Exemples
Pour illustrer ses propos, J.M Bourgeois prend plusieurs exemples de l’utilité des sondes échographiques pour un généraliste. Celui “très fréquent” de l’appendicite qui se détecte ainsi instantanément. Le globe vésical est un autre cas “très classique, mais moins connu”. Rappelons que le globe vésical est perceptible à la palpation. Mais J.M Bourgeois fait remarquer que “si le sujet est un peu épais, ce n’est pas si simple que cela“. Il explique aussi que sans sonde “on peut perdre deux à trois jours pour poser le diagnostic… alors qu’avec l’échographie : c’est enfantin !”. Idem pour la suspicion de phlébite qui peut être écartée très rapidement. Et ce sans même devoir passer par les urgences.
Pour ou contre les sondes échographiques chez les médecins généralistes ? Ce n’est pas à PRS de répondre à la question mais à aux instances qui font la loi. Quoi qu’il en soit, c’est un réel débat qui mérite qu’on s’y intéresse. Un autre dossier dont nous suivrons l’évolution.