Transformer son smartphone en sonde échographique, c’est le pari que s’est fixé Philips avec l’outil «Lumify». Rien de révolutionnaire jusque là puisque nous vous en parlions déjà dès janvier 2016 dans cet article. Aujourd’hui et toujours dans une optique de faciliter les soins, notre laboratoire spécialisé en réparation de sonde échographique souhaite mettre en lumière un projet innovant. Celui-ci vise à transformer votre smartphone non pas en sonde échographique mais en carnet de santé dématérialisé. Explications.
Contexte
Le 04 octobre 2015, la Sécurité sociale annonçait à l’occasion de ses 70 ans le lancement d’un nouveau projet d’envergure : le carnet de santé numérique. Et afin d’être tout à fait précis, l’organisme précisait également que cela se ferait dans un délais de deux ans. Aujourd’hui, en septembre 2017, l’échéance arrive bientôt à son terme. Et avec l’avènement des wearables et de la télé-médecine rien ne semble arrêter ce projet. Mais bien qu’il semble avoir un peu de retard, d’autres n’ont pas attendu la finalisation du carnet de santé numérique et se lancent sur ce créneau.
Apple et compagnie
Ainsi de grandes marques, comme Apple par exemple, décident de suivre votre santé pas à pas. Comment ? En s’appuyant sur les données contenues dans les Iphones… des informations renseignées par les propriétaires eux-mêmes. Bien entendu il existe déjà des applications santé développées par Apple : Health Kit, Care Kit, Research Kit… Mais ce que souhaite plus particulièrement faire la marque à la pomme, c’est centraliser toutes ces informations pour mieux les mettre à dispositions de vos professionnels de santé via votre smartphone. Le carnet de santé dématérialisé pourrait donc voir le jour d’une manière différente que nous aurions pu le croire. Mais pour le moment ce projet n’est pas encore finalisé.
Le carnet de santé dématérialisé made in France
Pour en revenir au carnet de santé dématérialisé de la Sécurité sociale, en effet celui-ci a pris un peu de retard. Un projet pilote a été mis en place dans 14 départements depuis décembre 2016. Si tout se passe bien, il devrait s’étendre à l’ensemble du territoire «début 2018» a déclaré Isabelle Tartarin, sous-directrice de la CPAM de Haute-Garonne, en charge de la direction de la santé.