Avant de réparer la première sonde échographique du jour, nous vous parlons des wearables. Mais avant tout, c’est quoi un wearable ? Pour faire simple, ce mot désigne l’ensemble des technologies portables. Non pas «portable» comme un téléphone peut l’être mais portable au sens d’un vêtement ou d’un accessoire. Un wearable peut être un bracelet, une montre (apple Watch), des lunettes (Google glass), un bijoux… Bref, c’est un objet qui se porte. Nous sommes bien loin de l’univers de la sonde échographique.
400 milliards
La e-santé, nous en avons déjà parlé sur notre blog, est un secteur en plein essor et l’imagerie médicale ne fait pas exception à la règle. En 2015, la e-santé représentait un marché de 15 milliards de dollars. En 2022, selon un récent rapport de Grand View Research, le marché sera de 400 milliards soit près de 27 fois supérieur en tout juste 7 ans. La hausse de la moyenne d’âge de la population mondiale est la raison principale de cette explosion.
Bien qu’il faille se méfier des applications santé, il semble que les wearables vont se généraliser dans le monde médical afin de suivre la progression du marché de la santé à distance. D’ailleurs dans son rapport, Grand View Research prévoit une hausse rapide du nombre des wearables médicaux. Prenons l’exemple des pacemakers : 73 millions d’implantations sont prévues en 2016… En 2020, ce chiffre devrait passer à 161 millions.
Il faut le reconnaître, dans leur grande majorité, les wearables d’aujourd’hui sont conçus pour le suivi d’une activité physique et/ou de la remise en forme. D’autres wearables n’ont même rien à voir avec la e-santé (ex : un gant permettant de piloter un drone). Mais les wearables médicaux de demain auront pour but de suivre à distance et en temps réel les patients, voire même d’adapter le traitement en fonction des données collectées. Et comme le démontre Grand View Research dans son étude : demain, c’est déjà aujourd’hui !