Aujourd’hui en France, si vous devez passer une IRM, les délais d’attente sont „inacceptables„. C’est ce que nous le précisions récemment dans cet article. L’univers de la sonde échographique, c’est notre dada… Mais l’actualité de l’imagerie médicale est un sujet que nous aimons aussi mettre en lumière dans notre blog. Par exemple, pointer du doigt ce qui ne fonctionne pas dans l’imagerie médicale française c’est bien. Nous le faisons surtout pour améliorer la situation. Mais que diriez-vous de prendre un peu de hauteur ?
Nos chers voisins
S’il faut donc s’armer de patience pour passer une IRM en France, au Québec la situation semble encore plus compliquée si vous devez passer un examen faisant appel à une sonde échographique… Du moins c’est ce que dénonce la CAQ (parti politique québécois). Selon la CAQ : „plus de 112 000 Québécois attendent pour une échographie souvent depuis plus de trois mois„.
Chiffres
Voici quelques chiffres qui font dire à François Paradis -Député québécois de la CAQ- que le bilan est „catastrophique“ quand il s’agit de se faire examiner par une sonde échographique. 72 % des patients doivent attendre plus de 3 mois en Estrie et 69% dans les Laurendites pour une échographie cardiaque. Du côté des échographies mammaires, 71 % des patients doivent attendre plus de 3 mois en Outaouais, 63% dans les Laurentides, 62% en Montérégie.
Contexte
Pouvoir passer une échographie en moins de 3 mois était une promesse du Ministre de la Santé Gaétan Barrette. Cette promesse a été faite dans un contexte difficile et qui s’aggravait d’année en année. En effet, en 2015, 26 000 Québécois attendaient pour passer une échographie cardiaque. Ce chiffre était, à l’époque, en hausse de 6,6% par rapport à l’année précédente (24000 patients en 2014 et 17000 en 2013). Aujourd’hui en 2016, l’accès aux soins est toujours une question épineuse au Québec. Concernant les échographies mammaires par exemple, François Paradis a déclaré à la chaine TVA que le taux de personnes qui sont vues en moins de 3 mois est de seulement 29% dans certaines régions. Ce chiffre prouve à lui seul selon François Paradis qu’il est temps de tirer la sonnette d’alarme.