En matière d’imagerie médicale, il existe notamment les sondes échographiques qui utilisent des ultrasons. L’avantage principal des ultrasons est bien connu : ils sont non-invasifs. Les ultrasons sont également non-douloureux pour le patient et n’ont aucun effet secondaire indésirable. C’est d’ailleurs pour cela que les professionnels de santé les utilisent quand il s’agit d’examiner une femme enceinte. Mais à l’inverse des ultrasons et des sondes échographiques, d’autres techniques d’imagerie médicale sont à utiliser avec bien plus de précautions. Le scanner est justement l’une de ses techniques. S’il y a eu des écarts par le passé, heureusement, les pratiques évoluent. Eclairage.
Imagerie médicale : le scanner
A l’inverse donc des sondes échographiques, le scanner est une technologie qui utilise les Rayons X. Dans les faits, le patient entre dans un tube et les rayons X tournant autour de ce tube permettent d’obtenir des images 3D. Comme nous l’avons déjà dit dans cet article : „le caractère ionisant de ces rayonnements X qui est source de questionnement… A fortes doses les rayons X ont des effets secondaires connus„.
Surdose
En 2010, comme le précise la rédaction d’Allodocteur.fr : „ l’Institut de radioprotection avait mis en garde contre une irradiation excessive„. L’usage du scanner été notamment visé. En effet, à l’époque, si les scanners ne représentaient seulement que 10% des examens d’imagerie médicale, ils rassemblaient aussi 58% des doses de radiations émises. Il y avait donc une problématique de surdosage à résoudre.
Rééquilibrage
Depuis 2011, les doses de radiations administrées aux patients ont toutes baissé dans l’ensemble selon un rapport de l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire). Cette amélioration est en partie due aux scanners de dernière génération dont certains sont équipés de capteurs :
- 15% de moins pour les examens radiologique
- 10% de moins pour les scanners
- 3% de moins pour la médecine nucléaire
Ces avancées poussent aujourd’hui l’IRSN à aller plus loin dans ses recommandations. En effet l’institut préconise de nouveau des doses à la baisse : „En moyenne, les valeurs devraient être abaissées de plus de 40% en radiologie conventionnelle, d’environ 35% en scanographie et de près de 10% en médecine nucléaire„.