La semaine dernière sur notre blog, notre laboratoire spécialisé en réparation de sondes échographiques transoesophagiennes mettait en lumière, dans cet article, l’importance de prendre soin de votre coeur. Manger équilibré et pratiquer une activité sportive sont en effet des principes de base. Mais il faut aussi combattre un ennemi invisible : le stress ! Un ennemi que même les meilleures sondes échographiques transoesophagiennes ne peuvent détecter.
Bon ou mauvais stress
Soyons précis, le principe de bon ou mauvais stress n’existe pas en médecine. C’est au mieux un concept créé et adapté pour le monde professionnel pour mieux faire la différence entre une énergie qui vous aide à aller de l’avant… Et un sentiment qui vous paralyse. Cependant, dans le monde de la santé, il existe bien différents stress : le stress aigu et le stress chronique. Le risque le plus connu et le plus grave dû au stress reste l’infarctus du myocarde. Mais il en existe bien d’autres. Explications.
Le stress aigu
Le stress aigu est la conséquence d’une émotion forte. Celle-ci peut-être aussi bien provoquée par un événement grave comme une catastrophe naturelle ou par une simple dispute. L’importance réside en effet dans l’intensité de la situation ressentie par le ou les protagonistes. Les symptômes sont des crampes, des tremblements, un essoufflement, des sueurs, des palpitations, une angoisse, une sensation de panique…
Ce qu’il faut savoir
Le stress aigu produit un effet immédiat sur le fonctionnement du cœur. Cette instantanéité a plusieurs conséquences physiques :
- la fréquence cardiaque s’accélère
- la pression artérielle augmente
- les artères coronaires se rétrécissent
- le volume sanguin diminue
- le sang a tendance à coaguler plus facilement
Et c’est là que l’effet boule de neige apparaît. Car au-delà de l’infarctus du miocarde, toutes ces conséquences physiques peuvent provoquer :
- une angine de poitrine
- un trouble du rythme cardiaque
- une embolie pulmonaire
- un arrêt cardiaque
„Le stress aigu provoque une augmentation des besoins de sang au niveau du cœur, alors qu’il y a dans le même temps une diminution des apports et un risque de formation de caillots… Ces phénomènes provoquent un défaut de perfusion cardiaque, qui peut conduire à l’infarctus et à l’arrêt cardiaque» précise Professeur en cardiologie Jacques Beaune.
Et qui y’a-t-il à savoir concernant le stress chronique ? Nous répondrons à cette question dès la semaine prochaine sur notre blog. En attendant les réparations de sondes échographiques transoesophagiennes s’accumulent devant nous.