Cette semaine nous délaissons quelque peu nos sondes échographiques transoesophagiennes pour mieux vous parler cardiologie. En effet au hasard de nos pérégrinations sur le web quelques chiffres ont particulièrement retenu notre attention cette semaine. Il semblerait qu’un simple changement d’habitudes alimentaires pourrait éviter à vos patients de devoir se faire ausculter par une de vos sondes échographiques transoesophagiennes. La solution serait de passer au vert. Explications.
Situation alarmante ?
Rappelez-vous, nous avons commencé 2018 en lançant une alerte. „D’après une étude réalisée en Caroline du Nord, il y aurait pratiquement autant d’infarctus qui passeraient inaperçus (45%) que d’infarctus avec symptômes (55%)„. Plus d’informations à lire dans cet article. Et comme si cela ne suffisait pas, nous en profitons pour vous rappeler que „plus de 10 % de la population a un coeur plus vieux de dix ans que son âge réel„. C’est d’ailleurs tout l’objet de cet autre article.
Pas tant que ça
La situation semble vraiment alarmante pour nos muscles cardiaques. En réalité pas tant que ça, car il est toujours temps d’agir. Et une publication en particulier nous remonte le moral. En effet la revue scientifique „Nutrients“ a publié un article en aout 2017 affirmant que la solution se trouve dans les régimes végétariens ! Il y aurait donc urgence à se mettre au vert ? C’est en tout cas ce qu’affirme la revue.
Changements et bénéfices
Les régimes végétariens pourraient ainsi diminuer, par exemple, de 40% les risques de maladies coronaires. Par „régimes végétariens“, il faut comprendre végétariens et végétaliens. Près de la moitié des décès cardio-métaboliques aux États-Unis pourraient être évités grâce à une nutrition adéquate. Mieux, les bénéfices attendus de tels changements alimentaires pourraient être bien plus larges. Cela pourrait entraîner une diminution du risque d’obésité et du diabète de type 2. Un régime végétarien pourrait aussi diminuer de 29% le risque d’AVC.
Et si passer à un régime végétarien est peut-être trop drastique pour vos patients, peut-être un simple rappel des bonnes pratiques suffira.